Xavier Boissarie
Fondateur et auteur
Praticien du numérique depuis quinze ans, Xavier Boissarie s’éloigne de la dimension immatérielle attachée à ce domaine pour mieux s’approcher de l’expérience incarnée. Il fonde Orbe en 2009 pour s’emparer des supports mobiles dans une tentative d’hybridation des espaces tangibles et numériques selon différentes modalités : la réalité augmentée sonore (Topophonie de l’eau), les protocoles à base de consignes situées (Laboratoire de la Dérive) ou encore l’hybridation entre deux villes par la synchronisation des corps (Hupareel).
Stéphane Cousot
Développeur
Stéphane Cousot est plasticien, enseignant, chercheur, développeur, web-designer. Son passage par l’Université de Paris 8, la Villa Arson et l’école d’art d’Aix-en-Provence ouvre une série de réflexions sur les pratiques et outils numériques comme support hybride de création et de translation du réel vers une forme poétique. Il est amené à enseigner les arts plastiques à l’Université Paul Valéry (Montpellier), en master professionnelle «Création Numérique» à l’Université Aix-Marseille, et invité à animer des workshops ou suivi de projets à l’École National des Arts Décoratifs (Paris) et l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence. Dans l’idée de faciliter l’enseignement de la programmation, il mène depuis 2005 un travail de développement d’outils open- source d’analyse et traitement de l’image en temps réel, de transport de données géo-localisées sur le réseau, d’interfaces sur supports mobiles et électroniques.
Tomek Jarolim
Directeur artistique
Tomek Jarolim est formé à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence et à la School of the Art Institute of Chicago, il se concentre sur un travail tourné sur la perception de l’image numérique. Après ses recherches à l’EnsadLab, cycle de recherche l’École des Arts Décoratifs, ses installations s’orientent davantage sur la lumière interactive (Fermer les Yeux et Diffraction – Gaîté Lyrique, Soleils – Palais de Tokyo). Il rejoint l’équipe de Orbe en 2015 avec l’application de visite du Musée des Confluences (Lyon), puis les dispositifs interactifs de la Halle aux Sucres (Dunkerque). Son travail s’oriente sur des interfaces accessibles aussi bien à de jeunes publics qu’à des utilisateurs occasionnels.